Tunique à noeud
Eh eh ! J'ai trouvé une bonne raison de passer 4 heures par jours devant ma machine à coudre : depuis que j'ai mis au placard tous les tops à manches courtes de Louise que je lui mettais encore jusquà y a pas longtemps malgré les températures polaires et les hurlements de son père et de ses grands mères - figurez-vous que, pov'chipette, elle n'a plus rien à se mettre ! Mais non, même si on se gèle en bottes, impossible d'accepter que le 10 octobre, c'est déjà l'hiver.
N'empêche, elles n'ont pas été malades. Alors je vous ressers mon argument de choc : "d'abord, ça développe la résistance aux bactéries. D'ailleurs, les Finlandais - et il fait froid, en Finlande - ils font dormir les nourrissons sous la fenêtre ouverte en hiver. Et ils ont une santé de fer, les Finlandais."
Voici donc une tunique à manches longues en tissu Fregoli trouvé sur le salon MCI (et en vente sur leur site), bidouillée à partir de ce modèle japonais
Recette du bidouillage : j'ai coupé le patron sans prendre de marges de coutures en haut et en bas, en prévision de l'empiècement. Ensuite, je me suis basée sur la forme du haut pour patronner l'empiècement en question, en le ratiboisant d'un bon tiers et sur une largeur de 4 cm pour obtenir une largeur de 2cm au final. Après, c'est pas compliqué mais l'explication est vraiment rébarbative (je vous assure, je viens d'essayer, c'est mieux que le doc sur la vie des pingouins pour les insomniaques...). Si vous la voulez (ou que vous êtes insomniaque et que la vie des pingouins ne vous fait plus d'effet), je vous l'envoie !
Je vous avouerai que je suis hyper contente, que je la trouve trop belle je l'aime bien et que du coup je suis en train de m'acharner faire calmement les poches d'un Ursule en velours marron pour aller avec.